giro del nord italia 8 tappa

Plus qu'un itinéraire touristique, cela ressemble à une étape de montagne du Tour de France. En effet, on gravit trois grandes montagnes françaises dont je vous parlerai au fur et à mesure de la description.

Le départ se fait de la station de ski de La Plagne (célèbre pour les arrivées du Tour) et pour commencer, il y a une belle descente vers la vallée.

Arrivé à Aime, on suit la route nationale N90 vers Moutiers, puis on continue jusqu'à Albertille.

La vallée est très belle et la route est normale et large.

Après être arrivé à Notre-Dame-de-Briançon, le parcours devient plus compliqué : on tourne à gauche et commencent alors les 25 km vers les 1993 m d'altitude du Col de la Madeleine.

COL DE LA MADELEINE

La montée est longue, il faut donc monter tranquillement avec agilité, sinon on risque d'avoir des difficultés au sommet. Les 3 premiers kilomètres ont une pente entre 7 % et 9 %, puis pendant une dizaine de kilomètres, elle diminue jusqu'à 5-6 %.

Après avoir passé le village de Villar-Benoit (1000 m d'altitude), il y a un petit tronçon en légère descente, puis la montée reprend progressivement : après 2 km à 5 %, il y a une rampe de 3 km avec une pente moyenne de 8 %.

Juste après, c'est le passage le plus dur de la montée, 1 km plein à 11 % (km 16-17), suivi de 3 km sur un faux-plat, puis la dernière rampe de 5 km à 8,8 % de moyenne qui mène au sommet.

Au sommet, on peut s'arrêter pour récupérer et prendre des photos du panorama.

Après avoir repris des forces, on attaque une descente de 20 km vers La Chambre. La descente est un peu compliquée, il faut être très concentré pour ne pas finir dans les ravins comme Oscar Pereiro au Tour de France 2005.

Arrivé à La Chambre, on suit les indications pour Saint-Jean-de-Maurienne puis pour Saint-Michel-de-Maurienne en restant toujours sur la D1006. Cette route est utile pour manger et récupérer avant les prochains cols.

Arrivé à Saint-Michel-de-Maurienne, on tourne à droite et commence le Col du Télégraphe.

COL DU TELEGRAPHE

La montée fait 12 km, elle est constante car les pentes varient entre 5 % et 9 %. Les sections les plus difficiles sont les 2e, 4e et 6e kilomètres avec des pentes entre 8 % et 9 %, les autres sections sont autour de 5 %.

Au sommet (1566 m d'altitude), une descente rapide de 3 km mène à Valloire où l'on peut récupérer avant d'affronter le "Géant des Alpes" : le Col du Galibier.

COL DU GALIBIER

Ce sont 17 km d'ascension interminable de Valloire jusqu'à 2646 m d'altitude. Le tronçon hors Valloire est le plus facile, mais après tous les kilomètres d'ascension précédents, il peut paraître rude car c'est une ligne droite interminable de 5 km. Les pentes sont autour de 5-6 %, sauf un passage à 8 %.

Après ces 5 km commence le vrai Galibier : 12 km toujours au-dessus de 8 % sans répit sauf un petit passage à 6 %. Si on craque ici, la montée semble ne jamais finir, même pour un grimpeur pur. Le passage le plus raide est le dernier kilomètre avec 11 %, mais la vraie différence se fait dans les 11 km précédents. Au sommet, on peut profiter d'un panorama sur la vallée de Valloire et sur le Col du Lautaret, notre prochaine étape.

La descente vers Briançon est divisée en 2 tronçons.

Le premier est le plus difficile, 10 km un peu techniques vers le Col du Lautaret. Au Lautaret (2051 m d'altitude), la descente devient une large route d'environ 20 km avec une pente d'environ 4-5 %.

Arrivé à Briançon, il faut suivre la route nationale D94, puis prendre la Rue du Général Barbot avant de tourner à gauche sur la Rue de la République.

Ici commence une montée de 1 km à 10 % qui mène à la route du Colle del Monginevro.

COLLE DEL MONGINEVRO

Le Colle del Monginevro est la deuxième montée la plus longue mais aussi la plus facile, car la pente maximale de ses 22 km est seulement de 9,4 %.

Arrivé aux 1854 m du col, on entre en Italie via Claviere.

La descente vers Cesana Torinese est très courte et il n'y a pas le temps de récupérer ces quelques énergies nécessaires pour monter vers San Sicario Alto.

Finie la descente, on tourne à droite en suivant les indications vers Sestrière. Après le deuxième virage, on tourne à gauche où commence la montée vers San Sicario.

Je ne connais ni les pentes ni la longueur de cette montée, mais une chose est sûre : même si c'était un pont, elle deviendrait comme le Mortirolo à cause de la fatigue.

L'arrivée est située sur la piste olympique de bobsleigh et luge.

Ce parcours est adapté à toutes les personnes ayant beaucoup d'endurance et de force en montée. Je vous conseille de le faire, car gravir toutes ces montagnes et arriver à l'arrivée est une entreprise de professionnels.

Je conseille de l'affronter en août en partant tôt le matin vers 9h00, car vous pourriez vous retrouver à faire le Monginevro à 18h00.

J'espère que ce parcours vous plaira.

CIAO