Parcours GEOVELO - Histoire et gourmandise

Eine Fahrradroute, die in Levallois-Perret, Île-de-France, Frankreich beginnt.

Übersicht

Über diese Route

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L’histoire de Paris s’écrit aussi grĂące Ă  ces grandes maisons qui perpĂ©tuent un savoir faire gourmand bien souvent plus que centenaire. Des boutiques anciennes, aux devantures ou intĂ©rieurs rĂ©guliĂšrement classĂ©s monuments historiques. On trouve dans ces lieux incontournables Ă  la renommĂ©e internationale, macarons, babas au rhum, opĂ©ra, ou crĂšmes glacĂ©es d’une qualitĂ© exceptionnelle.

DALLOYAU (1802)

Tout commence pour Charles Dalloyau Ă  Chantilly. Il se fait remarquer par le roi Louis XIV chez le prince de CondĂ©. EngagĂ© Ă  Versailles, lui et sa famille servent pendant un siĂšcle (1682-1789), rois et reines Ă  des postes de haute responsabilitĂ©s culinaires: pain, fruits, lĂ©gumes, entremets, potages... L’Europe entiĂšre a vent de leur savoir faire. AprĂšs la rĂ©volution, c’est le retour Ă  Paris des officiers de bouche. Quand ces derniers ouvrent en 1802 leur “Maison de Gastronomie” avec leur concept de “prĂȘt Ă  emporter”, ils sont loin d’imaginer qu’il ont donnĂ© naissance au concept de “traiteur”. Un nom, devenu une marque, qui incarne Ă  jamais les grandes rĂ©ceptions Ă  la française. Cyriaque Gavillon, reprend la maison et créé en 1955, l’OpĂ©ra. Un gĂąteau au chocolat, en hommage aux petits rats de l’OpĂ©ra, de forme carrĂ© et moins sucrĂ©. Une vraie rĂ©volution et un classique, aujourd’hui, de la pĂątisserie française. 101 rue du Faubourg Saint-HonorĂ©

LADUREE (1862)

Le macaron est un petit gĂąteau rond, plutĂŽt croquant et prĂ©sent dans la gastronomie de diverses rĂ©gions de France. Sa vogue internationale commence en 1862, lorsque naĂźt l’idĂ©e originale d’accoler deux macarons l’un Ă  l’autre, prenant une garniture en sandwich. VoilĂ  comment est nĂ© la spĂ©cialitĂ© de la maison LadurĂ©e. C’est dans ce quartier dĂ©jĂ  trĂšs en vogue, que Mme LadurĂ©e Ă  l’idĂ©e d’ouvrir prĂšs de la pĂątisserie un lieu de dĂ©gustation raffinĂ©: Boiseries claires, siĂšges dorĂ©s et peintures parsemĂ©es d’angelots pĂątissiers du peintre Jules ChĂ©ret. Un Ă©tablissement d’un genre nouveau est nĂ©! Plus proche du salon que du cafĂ©, le “salon de thĂ©â€ accueille ainsi les femmes en toute libertĂ©. En 1892, le nom et la mode sont lancĂ©s. L’enseigne est aujourd’hui un lieu emblĂ©matique de Paris.

DEBAUVE ET GALLAIS (1802)

Tout commence avec la migraine de Marie-Antoinette qui refuse les mĂ©dicaments amers que lui propose, Sulpice Debauve, pharmacien de son Ă©tat. Ce dernier a l’idĂ©e d’enrober le remĂšde de chocolat. La reine gobe la pistole et perd sa migraine. En l’espace d’une bouchĂ©e, Debauve devient chocolatier et invente le premier chocolat Ă  croquer, les fameuses “Pistoles Marie-Antoinette”. En 1800, dĂ©sormais associĂ© Ă  son neveu Gallais, il se met Ă  servir NapolĂ©on et crĂ©e pour lui les premiers chocolats aux fruits secs (“Croquamandes”). En 1817, il ouvre une boutique rutilante dessinĂ©e par les architectes Percier et Fontaine, Ă  l’adresse actuelle. La 9e gĂ©nĂ©ration de la famille prend soin de cette entreprise et continue d’offrir aujourd’hui aux passionnĂ©s de chocolat, les produits mythiques de la maison mais aussi des nouveautĂ©s.

GLACES BERTHILLON

En 1954, Raymond Berthillon, qui tient avec sa belle-mĂšre et son Ă©pouse un cafĂ© hotel, dĂ©cide de remettre en service une turbine Ă  glace que vous pouvez d’ailleurs admirer aujourd’hui dans le salon de thĂ©. La crĂšme glacĂ©e entre au menu et c’est le succĂšs. Il Ă©labore ses glaces avec des produits de haute qualitĂ© : lait entier, Ɠufs, crĂšme fraĂźche qu’il va acheter dĂšs l’aube aux halles. Les critiques Henri Gault et Christian Millau Ă©crivent sur lui: “cet Ă©tonnant glacier qui se cache dans un bistrot”. Rapidement, le tout Paris accourt et 60 ans plus tard, les glaces Berthillon comptent parmi les 10 meilleures du monde. Tous les cafĂ©s de l’üle les proposent d’ailleurs Ă  la carte. Parmi les 90 parfums, les vedettes sont le sorbet fraise des bois, l’étĂ©, le marron glacĂ©, l’hiver, et la vanille toute l’annĂ©e.

PATISSERIE STOHRER (1730)

C’est l’une des plus anciennes pĂątisseries de Paris, puisque Nicolas Stohrer s’y installe en 1730. Le pĂątissier de Louis XV s’est dit qu’une clientĂšle l’attendait sĂ»rement Ă  Paris. Il choisit la rue Montorgueil, une rue toute entiĂšre dĂ©diĂ©e aux mĂ©tiers de bouche. Nicolas Stohrer apporte sa touche au concert de saveurs locales en proposant sa crĂ©ation, le baba. Une brioche inspirĂ©e d’une spĂ©cialitĂ© polonaise et arrosĂ©e cette fois-çi de rhum. Les contes orientaux et le hĂ©ros persan Ali-Baba sont Ă  la mode, Stohrer tire ainsi parti d’un succĂšs littĂ©raire pour en faire une rĂ©ussite gastronomique au nom du personnage. L’autre spĂ©cialitĂ© de la maison est son “puits d’amour”, un dessert Ă  base de crĂšme pĂątissiĂšre surmontĂ© d’un caramel croquant. Quant au dĂ©cor somptueux de la boutique, il est classĂ© monument historique et est signĂ© par Paul Baudry qui a ƓuvrĂ© au dĂ©cor de l’OpĂ©ra Garnier. Immanquable.

E. Dehillerin (1820)

C’est l’adresse des passionnĂ©s de cuisine. Un magasin tout entier dĂ©diĂ© aux articles de cuisine qui est, encore aujourd'hui, entre les mains des descendants d’EugĂšne Dehillerin, son fondateur. Issu d’une famille noble ruinĂ©e par la rĂ©volution française, ce nĂ©gociant fait l’acquisition de son premier magasin de quincaillerie en 1880, tout prĂšs des halles, “le ventre de Paris”. Ses clients, les restaurateurs, viennent ici se fournir en produits frais. L’entreprise de Mr. Dehilerin prospĂšre et devient une rĂ©fĂ©rence, allant jusqu’à Ă©quiper les cuisines du Titanic. En franchissant la porte du 20 rue de la CoquillĂšre, on s’offre un vĂ©ritable voyage dans le temps: articles rares, vendeurs spĂ©cialisĂ©s, remise de tickets pour l’encaissement
 La maison Dehillerin a su capter l’air du temps tout en conservant ce qui a fait sa renommĂ©e. En remontant le quartier jusqu’au 58 rue Tiquetonne, ne manquez pas l’échoppe G. Detou, comme son nom l’indique vous trouverez tout ce dont vous aurez besoin en pĂątisserie, il a tout! 18 et 20 rue CoquillĂšre

LE GRAND VEFOUR

Cet Ă©tablissement a traversĂ© le temps, Ă  l’abris des quartiers Ă  la modes. A ses dĂ©buts, en 1784, le lieu s’appelait alors le CafĂ© de Chartres. Un Ă©tablissement prestigieux, ornĂ© de boiseries sculptĂ©es. Aux murs, les glaces alternent avec les fameuses toiles peintes, fixĂ©es sous verre qui s’inspirent des fresques de PompĂ©i: gibiers, poissons et femmes aux paniers fleuris. L’histoire commence avec le Duc D’OrlĂ©ans. Cet hĂ©ritier du palais, Ă  court d’argent, a l’idĂ©e, en 1781, de faire construire autour du jardin des bĂątiments Ă  louer. On s’y loge mais surtout, sous les arcades, dans les galeries et entresols, s’établissent des salles de jeux, des maisons de prostitutions, de nombreux cafĂ©s et “restaurants” dont le CafĂ© de Chartre. On y croise toute la sociĂ©tĂ© parisienne mais surtout c’est dans ces lieux que se retrouvent les partisans de l’opposition politique aux cĂŽtĂ©s des fins gourmets. En 1820, Jean Vefour achĂšte le CafĂ© de Chartres. Son ambition: faire de cet ancien bistrot un restaurant somptueux. Au fil des ans, il passera entre les mains de plusieurs amoureux du lieu. RestaurĂ©, il est aujourd’hui la maison de l’actuel Chef Ă©toilĂ©, Guy Martin qui fait du Grand Vefour un lieu d’exception de la gastronomie parisienne.

A LA MERE DE FAMILLE (1761)

Marie-AdĂ©laĂŻde Bridault est la figure tutĂ©laire de la plus vieille confiserie de Paris. Son pĂšre, Ă©picier de profession, choisit de s’installer en 1760 au faubourg Montmartre. Le quartier n’est alors qu’au dĂ©but de son urbanisation mais dĂšs le XIXe siĂšcle, la boutique se retrouve au cƓur des théùtres des boulevards et des ateliers d’artistes. DorĂ©navant produit en Europe grĂące Ă  la betterave, le sucre est Ă  la mode. L’épicerie fine cĂšde ainsi la place Ă  une confiserie. La boutique passe en 1895, de la famille Bridault Ă  la famille Lecoeur qui ravivera la façade et la renommĂ©e de la boutique. En 1985, le maĂźtre chocolatier Serge Neveu tombe sous le charme et s’établit ici, faisant du lieu une rĂ©fĂ©rence du chocolat Ă  Paris. Depuis 2000, c’est la famille Dolfi qui est passĂ© derriĂšre le comptoir de cette boutique ancestrale dont la façade est classĂ©e monument historique. Le peintre AndrĂ© Renoux, spĂ©cialiste des façades anciennes, lui croquera Ă©galement le portrait.

 

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Dauer
12 km
Distanz
68 m
Aufstieg
67 m
Abstieg
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Ø-Tempo
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Max. Höhe
Margot de Manheulle

Erstellt vor 5 Jahren

RoutenqualitÀt

Wegtypen und UntergrĂŒnde entlang der Route

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