Les Monuments Napoléniens - Boucle A
Una ruta en bici que comienza en Lembach, Gran Este, Francia.
VisiĂłn General
Sobre esta ruta
Les Bancs du Roi de Rome<br /> La gĂ©nĂ©ration des bancs du 1er Empire est nĂ©e Ă lâinitiative du marquis Adrien Lezay-<br /> MarnĂ©sia, prĂ©fet du dĂ©partement du Bas-Rhin de 1810 Ă 1814, surnommĂ© le « PrĂ©fet-<br /> Laboureur » parce quâil se souciait du bien-ĂȘtre et du sort des paysans.<br /> Le prĂ©fet invita les maires du dĂ©partement du Bas-Rhin Ă Ă©riger des bancs reposoirs le long<br /> des routes, Ă lâoccasion du baptĂȘme du Roi de Rome (prĂ©vu le 6 juin) NapolĂ©on II, fils de<br /> lâEmpereur NapolĂ©on 1er et de lâImpĂ©ratrice Marie-Louise, nĂ© le 20 mars 1811 Ă Paris.<br /> DâoĂč leur nom de « Bancs du Roi de Rome », aussi appelĂ©s par extension, « Bancs Marie-<br /> Louise ». Le terme de « reposoir » traduit bien une des prĂ©occupations du PrĂ©fet, ainsi quâil<br /> nous lâexplique lui-mĂȘme dans sa correspondance administrative. Citons le :<br /> << La solennitĂ© du 2 juin doit ĂȘtre marquĂ©e non seulement par lâallĂ©gresse<br /> universelle, mais encore par des monuments qui en Ă©ternisent le souvenir et jusquâĂ la plus<br /> modeste commune peut Ă©lever le sien. Lâun de ceux que je veux gĂ©nĂ©raliser dans le<br /> dĂ©partement est celui des reposoirs placĂ©s de distance le long des routes et chemins<br /> communaux, pour la facilitĂ© des voyageurs et des cultivateurs qui portent des fardeaux.<br /> Je vous invite Ă prendre vos mesures pour que dâune demi lieue en une demi lieue (2 Km<br /> environ) un reposoir en pierre soit Ă©tabli dâici aux fĂȘtes qui seront cĂ©lĂ©brĂ©es pour la<br /> naissance du roi de Rome. Il conviendra dây joindre un banc partout oĂč les ressources<br /> communales le permettront ; derriĂšres ces bancs seront plantĂ©s quatre Ă cinq arbres<br /> (gĂ©nĂ©ralement des tilleuls ou des marronniers) pour former des ombrages. Je verrais de<br /> mĂȘme volontiers Ă©tablir des fontaines et des abreuvoirs si la chose est possible⊠Je vous<br /> invite⊠dâen transmettre, certifiĂ©s par vous, lâĂ©tat de la dĂ©pense faite pour le paiement en ĂȘtre<br /> ordonnancĂ© par moi sur les caisses communalesâŠ>><br /> Il est donc clair que les dĂ©penses ainsi occasionnĂ©es furent supportĂ©es par les communes.<br /> Monsieur lâIngĂ©nieur en Chef du Corps ImpĂ©rial des Ponts et ChaussĂ©es prĂšs le dĂ©partement<br /> du Bas-Rhin, rapporte en date du 5 mai 1811 que << Steinseltz, Climbach, Niedersteinbach et<br /> Fischbach se proposent dâembellir leurs reposoirs, non sur les fonds des caisses communales,<br /> mais par des dons gratuits des habitants>> ; bel exemple dâenthousiasme des populations.<br /> Ces derniĂšres rĂ©pondirent effectivement avec empressement Ă ce voeu. Des villages tels que<br /> Lembach, Wingen, Rott, Cleebourg et bien dâautres demandĂšrent au PrĂ©fet lâautorisation<br /> dâĂ©lever, en plus des reposoirs, aux frais des habitants, des colonnes, des pyramides et des<br /> arcs de triomphe, Mattstall demande Ă Ă©riger une fontaine. Ces monuments ont disparus sans<br /> laisser de traces.<br /> Au 30 janvier 1812, cent vingt cinq banc reposoirs Ă©taient Ă©difiĂ©s dans le seul Arrondissement<br /> de Strasbourg, dont dĂ©jĂ quatre vingt quatorze Ă la date du 19 aoĂ»t 1811. Aucun texte ne nous<br /> permet de connaĂźtre le nombre total de bancs reposoirs effectivement implantĂ©s dans<br /> lâensemble du dĂ©partement du Bas-Rhin (Landau et Kehl compris). Il fut certainement assez<br /> important si les autres arrondissements rĂ©pondirent avec les mĂȘmes empressements que celui<br /> de Strasbourg, ce qui semble avoir Ă©tĂ© le cas dâaprĂšs le compte-rendu du 5 mai 1811 de M.<br /> lâIngĂ©nieur en Chef. Ceci tend Ă prouver, par ailleurs, que le Service de lâEquipement a Ă©tĂ©<br /> depuis les origines, le maĂźtre dâouvrage de ces petits monuments.<br /> <br /> En 1982, soit cent soixante dix ans aprĂšs la circulaire prĂ©fectorale, il ne restait plus que vingt<br /> deux bancs susceptibles dâĂȘtre rĂ©pertoriĂ©s au titre du 1er Empire, neuf se trouvaient dans<br /> lâarrondissement de Wissembourg qui dĂ©tient Ă lui seul prĂšs de 41% du patrimoine sauvĂ© de la<br /> destruction. Câest tout lâhonneur de cette rĂ©gion, mais câest aussi une charge morale.<br /> Les bancs reposoirs du Premier Empire sont construits en grĂšs des Vosges. Ils ne sont pas<br /> systĂ©matiquement millĂ©simĂ©s. Les bancs <<droits>> Ă simple ou double linteau, se diffĂšrent<br /> facilement de ceux du 2e Empire par le fait quâĂ lâinverse de ces derniers, ils prĂ©sentent tous<br /> un ou plusieurs dĂ©tails ornementaux : chapiteaux, base Ă©largie ou mĂȘme parfois Ă©cussons<br /> gravĂ©s sur les montants comme ceux du canton de Woerth.<br /> Quelles furent, en la circonstance, les motivations rĂ©elles du PrĂ©fet Lezay-MarnĂ©sia ? Il est<br /> vraisemblable que cet homme, dĂ©bordant dâactivitĂ©, a obĂ©it Ă plusieurs raisons, difficiles Ă <br /> classer les unes par rapport aux autres. En fait, il saisit une occasion pour concrĂ©tiser un<br /> double objectif. Lâoccasion : << Le baptĂȘme du Roi de Rome », dont le PrĂ©fet entendait<br /> perpĂ©tuer le souvenir en honorant Ă travers lâenfant nouveau nĂ©, non seulement lâEmpereur,<br /> mais aussi son auguste Ă©pouse. Bien quâapparentĂ© avec la malheureuse ImpĂ©ratrice JosĂ©phine,<br /> a qui il devait du reste sa carriĂšre, Lezay-MarnĂ©sia ne pouvait en effet ne pas se souvenir de<br /> lâhonneur insigne qui lui avait Ă©tĂ© fait un an auparavant, lorsquâil avait Ă©tĂ© chargĂ© dâaccueillir<br /> Ă Strasbourg en grande pompe la jeune et blonde Marie-Louise en route pour rejoindre Ă Paris<br /> son impĂ©rial fiancĂ©. Toujours est-il que le succĂšs de ces bancs fut indĂ©niable. Quelques-uns<br /> sont encore visibles dans la rĂ©gion de Landau (Allemagne), qui Ă lâĂ©poque faisait partie du<br /> dĂ©partement du Bas-Rhin. Câest le deuxiĂšme traitĂ© de Paris, datĂ© du 20 novembre 1815, qui<br /> attribua cette place forte, lâarrondissement de Landau et le Palatinat au royaume de BaviĂšre.<br /> Madame Bossan, dans une lettre adressĂ©e au journal << le Christianisme au XXe siĂšcle (18<br /> juin 1931), nous fait part du rĂ©cit de son pĂšre nĂ© en 1811 : << lâImpĂ©ratrice Marie-Louise se<br /> promenant en voiture sur une route dâAlsace, peu avant la naissance de son fils, vit une<br /> femme qui se trouvait dans le mĂȘme Ă©tat quâelle, et qui semblait Ă©crasĂ©e sous le poids dâun<br /> lourd panier. LâImpĂ©ratrice, touchĂ©e de compassion, fit monter la paysanne dans sa voiture et<br /> la conduisit Ă sa destination, se promettant de soumettre Ă lâEmpereur NapolĂ©on une idĂ©e qui<br /> venait de germer dans son coeur>>. Câest ainsi dâaprĂšs ce charmant rĂ©cit qui sâapparente Ă la<br /> lĂ©gende, que serait nĂ©e lâidĂ©e de la construction des bancs reposoirs. Ce rĂ©cit serait susceptible<br /> de justifier lâexpression populaire de <<Bancs Marie-Louise>> employĂ©e. Mais en ce cas,<br /> pourquoi de si hautes instructions auraient-elles Ă©tĂ© limitĂ©es au dĂ©partement du Bas-Rhin ?<br /> <br /> Les bancs de LâimpĂ©ratrice EugĂ©nie<br /> Par sa circulaire du 21 dĂ©cembre 1853, le prĂ©fet du Bas-Rhin, Auguste CĂ©sar West rĂ©percuta<br /> aux Maires du dĂ©partement son souhait de voir commĂ©morer le mariage dâEugĂ©nie de<br /> MONTIJO avec lâEmpereur des Français NapolĂ©on III. A la fois Ă©lĂ©gante et simple, elle Ă©tait<br /> apprĂ©ciĂ©e de tous. La cĂ©rĂ©monie, qui faisait Ă 27 ans de la belle EugĂ©nie la nouvelle<br /> ImpĂ©ratrice, se dĂ©roula Ă Paris le 30 janvier 1853.<br /> Le prĂ©fet prĂ©voyait lâinstallation dâune sĂ©rie de bancs reposoirs le long des voies les plus<br /> frĂ©quentĂ©es par la population. Il a Ă©tĂ© entendu, parfois, que lâImpĂ©ratrice en avait Ă©mis ce<br /> voeu. Câest peu probable, car pourquoi alors lâavoir limitĂ© au seul dĂ©partement du Bas-Rhin ?<br /> Il est plus vraisemblable que le PrĂ©fet West voulut renouveler lâinitiative de son prĂ©dĂ©cesseur<br /> Lezay-MarnĂ©sia. Craignant, cependant, que lâenthousiasme des populations soit moins ardant<br /> que sous le Premier Empire, il dĂ©cida de faire prendre en charge par le dĂ©partement et non par<br /> les communes, les frais de construction. Une somme de 500F fut ainsi allouĂ©e par<br /> arrondissement pour lâachat et la taille des pierres, lâamĂ©nagement des emplacement et la<br /> plantation des arbres qui devaient ombrager les lieux. Restaient Ă la charge des communes :<br /> les fournitures dâarbres, le choix des emplacements, le transport des pierres et leur<br /> assemblage.<br /> <<Jâai dĂ©cidĂ© Monsieur, quâil serait Ă©tabli des bancs reposoirs sur les chemins<br /> vicinaux, Ă raison dâun bancs par intervalle de deux kilomĂštres ;⊠Jâai affectĂ©, Ă chaque<br /> arrondissement de chemins vicinaux, une somme de 500F qui, dâaprĂšs les calculs de M.<br /> lâagent-voyer en chef, suffira Ă lâachat des pierres et aux frais de la taille en carriĂšre. Des<br /> brigades de cantonniers seront chargĂ©s de la mise en place des paliers de terrassement, ainsi<br /> que de la plantation des arbres Ă raison de quatre par bancs reposoirs. Mais il faudrait que<br /> les pierres fussent transportĂ©es volontairement par les habitants, depuis la carriĂšre jusquâĂ <br /> lâemplacement que le maire aura dĂ©signĂ© de concert avec lâagent-voyer. Il faudrait aussi que<br /> les communes fournissent les arbresâŠ>><br /> Lâappel fut entendu puisquâen juillet 1854, quatre cent quarante huit bancs Ă©taient en place<br /> tous les deux kilomĂštres le long des chemins du dĂ©partement du bas-rhin. Les dispositions<br /> financiĂšres favorables peuvent expliquer partiellement le succĂšs rencontrĂ© ; leur construction<br /> correspondait cependant Ă un besoin rĂ©el. AprĂšs quelques annĂ©es de recherche, cent vingt huit<br /> survivants, plus seize linteaux Ă©pars ont Ă©tĂ© recensĂ©s. A ces chiffres, il convient dâajouter<br /> trente six bancs entiĂšrement reconstruits ces derniĂšres annĂ©es. Ces bancs neuf sont trĂšs jolis<br /> mais ont-ils encore une Ăąme ?<br /> Il est coutumier dâappeler cette gĂ©nĂ©ration de bancs les << bancs de lâImpĂ©ratrice EugĂ©nie>>.<br /> Cette sĂ©rie, de structure uniforme est la reprise simplifiĂ©e des bancs Ă deux Ă©tages inaugurĂ©s<br /> sous le Premier Empire : deux jambages de pierre massifs surmontĂ©s dâun linteau, abritent une<br /> dalle infĂ©rieure servant de siĂšge. Leur architecture est simple et droite ; toute ornementation et<br /> sculpture ont disparu, Ă lâexception du millĂ©sime <<1854>> gravĂ© au milieu du linteau<br /> supĂ©rieur. Leur usage est identique. Une borne, en forme de parallĂ©lĂ©pipĂšde droit de base<br /> carrĂ©e, complĂ©tait chaque banc de part et dâautre. Ces montoirs pouvaient servir Ă la fois, aux<br /> cavaliers pour remonter Ă cheval et aux paysans pour dĂ©poser leur hotte souvent lourdement<br /> chargĂ©e. A cette Ă©poque, la hotte dorsal, le panier en osier, les baluchons de grosse toile nouĂ©e<br /> aux quatre bouts, les fardeaux variĂ©s portĂ©s sur la tĂȘte par les femmes Ă©taient dâusage courant<br /> pour le transport de diverses marchandises, lĂ©gumes, fruits, bois, champignons, myrtilles,<br /> <br /> foin, herbe et autres besoins domestiques. Les paysans et paysannes se rendant au marchĂ©<br /> Ă©taient ainsi souvent transformĂ©s en vĂ©ritable porte-faix. Cette coutume de porter sur la tĂȘte<br /> Ă©tait courante dans les rĂ©gions du vieux pays de Hanau, SĂ©lestat, Colmar, pour nâen citer que<br /> quelques uns ; cela donnait, parait-il une dĂ©marche gracieuse et un port de tĂȘte altier, mais elle<br /> nâen Ă©tait pas moins fatigante. Un coussinet protĂ©geait la tĂȘte. DâaprĂšs des rĂ©cits et des<br /> gravures anciennes, la hotte portĂ©e sur le dos Ă lâaide de bretelles semblait prĂ©fĂ©rĂ©e au fardeau<br /> posĂ© sur la tĂȘte, dans les rĂ©gions montagneuses. Les bancs Ă double linteau auraient donc Ă©tĂ©<br /> en principe inutiles dans ces rĂ©gions, puisque le reposoir supĂ©rieur Ă©tait essentiellement<br /> destinĂ© Ă recueillir les charges posĂ©es sur le tĂȘte, Ă©vitant ainsi, particuliĂšrement aux femmes<br /> enceintes, dâavoir Ă se baiser pour les dĂ©poser ou les reprendre et de compromettre leur santĂ©.<br /> Les motivations du PrĂ©fet West furent identiques Ă celles du PrĂ©fet Lezay-MarnĂ©sia. Dâune<br /> part une idĂ©e de stimulation du commerce par les marchĂ©s et une sollicitude pour << tout ce<br /> qui tient au bien-ĂȘtre des populations ouvriĂšres⊠Au moment oĂč tant de ressources se portent<br /> sur les chemins de fer, sur les magnifiques voies de commerce et de lâindustrie, hĂątons nous<br /> de rĂ©aliser aussi quelques progrĂšs sur les voies modestes plus spĂ©cialement destinĂ©es aux<br /> habitants des campagnes>> ; dâautre part, asseoir le rĂ©gime de lâEmpereur NapolĂ©on III par<br /> une sĂ©rie de mesures populaires et redonner vigueur Ă lâesprit napolĂ©onien encore vivace dans<br /> les campagnes alsaciennes. Mais câest ramenĂ© lâaction du prĂ©fet Ă un simple ace de<br /> propagande.<br /> Cartouches et MillĂ©simes.<br /> Les << bancs de lâImpĂ©ratrice>> sont millĂ©simĂ©s au centre du liteau supĂ©rieur, ceux ne<br /> portant pas cette marque ne peuvent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme Ă©tant dâorigine. La date gravĂ©e<br /> dans la pierre, Ă lâintĂ©rieur dâun cartouche, est normalement celle de 1854. Il y a toutefois des<br /> exceptions, difficiles aujourdâhui Ă expliquer. Lâon pourrait envisager lâhypothĂšse selon<br /> laquelle des bancs auraient Ă©tĂ© Ă©rigĂ©s plus tardivement Ă lâoccasion dâĂ©vĂšnements nationaux,<br /> par exemple : 1855 prise de SĂ©bastopol (guerre de CrimĂ©e) ; 1856 naissance du Prince<br /> ImpĂ©rial ; 1859 victoires de Magenta et de Solferino, armistice de Villafrance (guerre<br /> dâItalie ; 1860 rattachement de Nice Ă la France ;⊠La diversitĂ© des dates et des lieux ne<br /> semble pas corroborer cette thĂšse. Il faudrait donc pouvoir retrouver trace de la petite histoire<br /> locale, pour tenter de trouver une explication satisfaisante. Toujours est-il que des bancs ont<br /> Ă©tĂ© <<Ă©tabli avec un certain retard et que la population de la contrĂ©e connue pour sa franchise<br /> nâa pas voulu anti-dater>> (Camille Schneider).<br /> Extraits des travaux de Mr Y. Bonnel
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- DuraciĂłn
- 126,6 km
- Distancia
- 633 m
- Ascenso
- 636 m
- Descenso
- ---
- Velocidad Media
- ---
- Altitud mĂĄxima
Calidad de la ruta
Tipos de vĂa y superficies a lo largo de la ruta
Tipos de vĂa
Carretera
83,7 km
(66 %)
Carretera concurrida
34,6 km
(27 %)
Superficies
Pavimentado
79,8 km
(63 %)
Sin pavimentar
1,4 km
(1 %)
Asfalto
79,6 km
(63 %)
Grava
0,7 km
(<1 %)
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