Parcours GEOVELO - Paris sur Seine

Una ruta en bici que comienza en Ivry-sur-Seine, Île-de-France Region, France.

VisiĂłn General

Sobre esta ruta

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Pirogue de Bercy et Port au Vin

Les premiers usagers de la Seine vivaient au NĂ©olithique, entre 5000 et 2000 av. J.C. Des vestiges de leurs habitats ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s Ă  4 mĂštres sous la berge lorsqu’on a rĂ©organisĂ© la zone du parc de Bercy. Six pirogues ont notamment Ă©tĂ© retrouvĂ©es et la mieux conservĂ©e faisait 6m de long et avait Ă©tĂ© creusĂ©e dans un seul et mĂȘme tronc d’arbre. Ces premiĂšres embarcations de Seine sont aujourd’hui visibles – et sĂšches - au musĂ©e Carnavalet prĂšs de la Place de la Bastille. Le fleuve restera longtemps un moyen d’acheminer les marchandises Ă  la capitale, notamment pour le commerce du vin. Les barriques, une fois achetĂ©es, Ă©taient dĂ©chargĂ©es au port de Bercy, en dehors de Paris. La Ville devait d’abord percevoir l’octroi (la taxe sur l’entrĂ©e des marchandises dans ses murs). La maison de l’octroi est d’ailleurs toujours visible, c’est l’actuelle Maison du jardinage et on peut encore admirer les rails qui passent devant. Le parc de Bercy rassemble toute la zone du port au vin, y compris les derniers entrepĂŽts visibles dans le Bercy Village. Au XIXe siĂšcle, le commerce fut transfĂ©rĂ© vesr l’autre rive, sous l’actuelle universitĂ© de Jussieu et sa facultĂ© de mĂ©decine.

La BiĂšvre

De la BiĂšvre, ne subsiste dans Paris que des mĂ©daillons au sol pour rappeler son passage Ă  chaque coin de rue. Originaire des Yvelines, elle se jetait dans la Seine au niveau du pont d’Austerlitz. La rue Buffon Ă©tait ainsi le dernier tronçon de son cours. Au-delĂ , vers le sud, du 5e au 13e, elle sinuait dans la ville, contournant un certain nombre de collines, dont la fameuse Butte aux Cailles. Mais la riviĂšre fut trĂšs vite un Ă©gout Ă  ciel ouvert: On y jetait les ordures mĂ©nagĂšres, les carcasses d’animaux et les teinturiers la polluĂšrent de leurs colorants. En Ă©tĂ©, le dĂ©bit affaibli dĂ©couvrait le lit de riviĂšre qui empestait dans toute la zone. On dĂ©cida alors de la couvrir sur toute sa longueur et d’en faire un collecteur d’égout.

Tour d’Argent / Pont de la Tournelle

Afin de protĂ©ger la ville le roi Philippe Auguste fait Ă©lever autour de la ville, un haut mur scandĂ© de tours. A l’Ouest se trouve la forteresse du Louvre mais Ă  l’Est rien. Sur chaque rive, la muraille s’achĂšve au bord de l’eau par une tour. On choisit alors d’amarrer dans le fleuve une file de barques supportant une lourde chaĂźne tendue d’une rive Ă  l’autre. Sur la rive sud, la tour s’appelle Saint-Bernard, comme un proche couvent. BientĂŽt, elle est intĂ©grĂ©e Ă  un chĂąteau dit « de la Tournelle », nom qui passe ensuite au pont, construit et reconstruit sans relĂąche jusqu’à l’actuel (1923). Il porte une statue de sainte GeneviĂšve, patronne de Paris, aussi blanche que l’était la tournelle mĂ©diĂ©vale. Cette derniĂšre, avec son calcaire mĂȘlĂ© de mica, brillait tant au soleil qu’on l’appelait plus volontiers « Tour d’Argent ». Un nom qu’elle a lĂ©guĂ© au restaurant qui se dresse aujourd’hui Ă  sa place.

Ile Louviers / Rives de Seine

Vous ĂȘtes ici sur la troisiĂšme des grandes Ăźles fluviales de Paris. Elle Ă©tait sĂ©parĂ©e de la rive droite par un petit bras de Seine, appelĂ© le bras du Mail. Le parcours de celui-ci est encore visible dans le tracĂ© du boulevard Morland, qui l’a recouvert Ă  partir de 1840. Aujourd’hui on parle du quartier « de l’Arsenal » qui doit son nom Ă  la prĂ©sence du bĂątiment militaire qui s’étendait le long de la seine D’ici et jusqu’au Pont-Neuf, s’étend la portion rive droite du parc des Rives de Seine, le dernier espace vert public amĂ©nagĂ© par la Ville. Il redonne l’intĂ©gralitĂ© des berges aux piĂ©tons et cyclistes dans un site dĂ©jĂ  classĂ© Patrimoine Mondial de l’Unesco. Dans le passĂ©, l’estacade, une structure en bois qui barait le bras du fleuve, reliait l’Ile Saint Louis (depuis le quai de Bethune) Ă  l’Ile Louvier. Elle permettait Ă©galement de rejoindre les trĂšs sĂ©lect bains Lambert, situĂ©s sous l’actuel hĂŽtel et qui Ă©taient amarĂ©s Ă  l’estacade. En 1841 l’Ile Louvier est reliĂ© Ă  la rive droite et l’estacade sera ensuite dĂ©molie en 1932.

Ports de GrĂšve et Saint-Landry

Le tout premier port de Paris Ă©tait sur la rive nord de l’üle de la CitĂ©, et portait le nom de Port Saint-Landry. Il s’étendait le long de l’actuel Quai aux Fleurs. Le site Ă©tant trop restreint, vers le milieu du XIIe siĂšcle, le roi de France dĂ©cida de relocaliser le principal port de la ville, Ă  l’emplacement du quai de l’HĂŽtel-de-Ville. Il n’y avait alors pas de quai, mais une simple berge, montant en pente douce depuis le fleuve, qu’on appelait la GrĂšve. Au-dessus de ce port pour le charbon ou le blĂ©, s’ouvrait une esplanade, encore modeste : la Place de GrĂšve (Place de l’HĂŽtel de Ville). S’y rĂ©unissent les marchands qui commerçent par le fleuve, les autoritĂ©s de la ville qui surveillent et taxent ce trafic, et ceux dont les bras Ă©taient disponibles pour le dĂ©bardage et le transport. Si l’on Ă©tait sans travail Ă  Paris, « aller en GrĂšve » disait-on. BientĂŽt « faire la GrĂšve » signifie non plus « chercher du travail », mais, au contraire, le suspendre volontairement pour rĂ©clamer la dĂ©fense d’anciens droits ou l’obtention de nouveaux.

Pont Neuf et la Samaritaine

Le Pont Neuf, avec ses 440 ans est en vĂ©ritĂ© le plus vieux pont de Paris. Construit en 1578, le pont est ouvert sur le paysage urbain et dispose de trottoirs incitant les parisiens Ă  la promenade. D’ailleurs, dans les petites alcĂŽves destinĂ©es au repos des piĂ©tons, des Ă©tals de commerces temporaires ne tardent pas Ă  s’installer. A la sortie du pont, rive droite, s’élĂšve entre 1608 et 1813 un grand Ă©difice qui contient une pompe hydraulique, la pompe de la Samaritaine, qui captait l’eau du fleuve pour le renvoyer vers Le louvre et Les Tuileries. OrnĂ©e d’une histoire biblique elle montrait le Christ abreuvĂ© Ă  une fontaine par une femme de Samarie. Le nom sera ensuite repris par les grands magasins installĂ©s face au pont Neuf.

Pont Royal

Le Pont-Royal avec ses 333 ans se situe Ă  l’endroit oĂč un bac reliait les deux rives pendant la construction du palais des Tuileries. Ce bac sert Ă  transporter les pierres de calcaire qui transitaient auparavant par le Port du Louvre. Avec le courant les accidents ne sont pas rares et Louis XIII finit par demander la construction d’un pont. Il s’agira dans premier temps d’un pont en bois, le Pont Rouge. AprĂšs avoir Ă©tĂ© rĂ©parĂ© ou intĂ©gralement emportĂ© par le fleuve, une construction plus solide s’impose. Le pont de pierre naĂźt en 1689. Pendant longtemps, il sera le lieu de festivitĂ©s parisiennes.

Pont Alexandre III

Construit pour l’Exposition Universelle de 1900, le Pont Alexandre III porte le nom du tsar de Russie. Les groupes sculptĂ©s au milieu du pont illustrent les nymphes de la Seine et celles de la NĂ©va, le fleuve de Saint-PĂ©tersbourg. Mais esthĂ©tique et politique masquent le vĂ©ritable atout du pont : sa prouesse technique. Il est en effet le premier Ă  enjamber la Seine d’une seule arche. L’arche unique avait toujours Ă©tĂ© une option mais pour compenser, on faisait des tabliers en dos-d’ñne trĂšs incurvĂ©. Impossible ici, une telle « bosse » aurait masquĂ© l’élĂ©gant paysage alentours. On surbaisse donc l’arche, qui, quasi plate, nĂ©cessite des contrepoids colossaux. Ses fondations sont enterrĂ©es dans chaque rive Ă  19 m sous terre et fortement consolidĂ©es dans le sous-sol grĂące Ă  l’énorme masse des 4 pylĂŽnes surmontĂ©s de chevaux. Ils ne sont donc pas seulement lĂ  pour la galerie, mais bien des Ă©lĂ©ments structurels capitaux qui, habillĂ©s de lumiĂšre, passent incognito.

Pont de l'Alma

Ce pont est un site central dans l’histoire des rapports entre la ville et son fleuve. Il porte notamment, sur sa pile rive droite amont, la fameuse Statue du Zouave, qui sert aux Parisiens Ă  Ă©valuer les crues de la Seine (au-dessus des genoux, sortez les rames). Au pied du Zouave, le port de la ConfĂ©rence accueille les bateaux-mouches, icĂŽnes de la vie du fleuve. Ces embarcations touristiques, apparues dans Paris dĂšs 1867, naquirent pourtant aux chantiers lyonnais du quartier de la Mouche – d’oĂč leur nom. Du pont, on peut aussi envisager les sites de deux pompes hydrauliques qui fournirent Paris en eau Ă  partir de 1781. Créées par les frĂšres PĂ©rier, elles Ă©taient « Ă  feu » (soit, Ă  vapeur) et tiraient l’eau de la Seine pour consommation, aprĂšs filtrage. La pompe du Gros-Caillou se trouvait rive gauche, au niveau de l’église dont on voit poindre la flĂšche. La pompe de Chaillot se trouvait rive droite, derriĂšre la flamme de la statue de la LibertĂ©. Elle Ă©tait trĂšs mal placĂ©e, au dĂ©bouchĂ© d’un grand Ă©gout. C’est dire combien l’eau puisĂ©e Ă©tait totalement impropre Ă  ĂȘtre bue. Sa consommation fut l’un des facteurs du cholĂ©ra de 1832, qui fit, Ă  Paris, 100 000 victimes en 7 mois. AprĂšs cela, plus question d’utiliser la Seine comme eau « potable ». L’on se mit Ă  bĂątir un rĂ©seau alimentĂ© par les eaux propres des affluents du fleuve, puisĂ©s bien en amont de la ville.

Pont d’IĂ©na

Voici l’un des paysages de Seine les plus contrastĂ©s dans Paris. Au nord, la colline de Chaillot et ses 67 m ; au sud, la plaine de Grenelle. Ici, la Seine coule dans un lit plus profond que partout ailleurs dans Paris. Quand elle dĂ©borde, ce qui arrive rĂ©guliĂšrement dans le passĂ©, elle envahit la plaine en question et y dĂ©pose des couches de sĂ©diments. Ce terrain rĂ©guliĂšrement inondĂ© n’est pas propice Ă  l’habitat dense. Son urbanisation ne se fera que tardivement sur un sol dont les profondeurs restent spongieuses. Ainsi pour poser les fondations des piliers Nord et Ouest de la Tour Eiffel, il faut aller chercher le socle rocheux Ă  14 m sous la surface, bien au-delĂ  du lit de la Seine. La profondeur sur fleuve attire ici les premiers essais de navigation Ă  vapeur. La mise en Ɠuvre en apparait dĂšs 1780, dans les recherches du Français Claude Jouffroy d’Abbans, puis dans celles de l’AmĂ©ricain, Robert Fulton. Mais Jouffroy d’Abbans est marquis et les temps rĂ©volutionnaires font prendre en grippe son embarcation, le Pyroscaphe. Les autoritĂ©s mĂ©prisent ce nouveau mode de propulsion. Et les dĂ©monstrations de Fulton au TrocadĂ©ro en 1803 ne plaisent pas plus au grand homme du moment, un certaine NapolĂ©on B. Fulton repart en AmĂ©rique oĂč sa technologie sera immĂ©diatement exploitĂ©e. Quant Ă  Jouffroy d’Abbans, son destin est malgrĂ© tout liĂ© Ă  la Seine, puisqu’il est victime du cholĂ©ra de 1832, rĂ©pandu en ville via la mauvaise qualitĂ© de l’eau tirĂ©e du fleuve et consommĂ©e sans prĂ©caution.

Ile aux cygnes

L’Île aux Cygnes est la troisiĂšme Ăźle de Paris. Mais c’est une ile artificielle, installĂ©e en 1825, lĂ  oĂč la Seine est la plus large, pour crĂ©er, entre sa rive sud et la rive gauche un port protĂ©gĂ©. Son nom vient d’une ancienne Ăźle de Paris, l’üle des Cygnes, qui s’étendait entre le pont de l’Alma et la Tour Eiffel et qui disparait en 1812, lorsqu’on comble le bras qui la sĂ©pare de la rive. L’üle aux Cygnes est remarquable par deux de ses ponts : En amont, le pont Bir-Hakeim, qui superpose un viaduc portant la ligne 6 du mĂ©tro Ă  une chaussĂ©e rĂ©servĂ©e aux piĂ©tons et aux voitures. A l'aval, le pont de Grenelle, cĂ©lĂšbre pour sa rĂ©plique de la Statue de la LibertĂ©. Elle regarde vers l’ouest, vers l’AmĂ©rique oĂč Ă©tait partie sa « grande sƓur ». Celle du port de New York, elle, regarde vers l’est, vers le Vieux Monde oĂč elle avait Ă©tĂ© conçue. On sait que la statue originelle fut offerte par la France aux Etats-Unis pour commĂ©morer le centenaire de leur indĂ©pendance (1876). Les USA offrirent la statue de Grenelle Ă  la France pour rappeler le centenaire de la RĂ©volution française (1889). Ainsi faisaient assaut d’amitiĂ© mutuelle les deux seules rĂ©publiques d’un monde occidental encore largement monarchique.

Parc André Citroën

La Seine, fleuve trĂšs sĂ©dimentaire, crĂ©e elle-mĂȘme ses Ăźles, en accumulant les particules apportĂ©es par son cours. Se forment alors des « monceaux » non submersibles, qui s’agrandissent ensuite en Ăźles. Autrefois, il y avait, Ă  cet emplacement, un nombre suffisant de ces « javiaux » ou « javels » pour que le village rive gauche prenne ce nom. Lorsque le chimiste Berthollet vint fonder hors de la ville, en 1777, une usine pour produire une « lessive » aux propriĂ©tĂ©s dĂ©colorantes, celle-ci prend tour naturellement le nom de « eau de Javel ». Ce n’est que le dĂ©but de la vocation industrielle des lieux. En 1915, les usines CitroĂ«n s’installent, ici pour produire des munitions, puis, jusqu’en 1976, des automobiles. Le site industriel dĂ©truit, la friche est rĂ©cupĂ©rĂ©e pour dĂ©velopper des Ă©quipements municipaux, dont le parc AndrĂ©-CitroĂ«n. C’est le dernier des parcs publics Ă©tablis perpendiculairement au cours du fleuve : il clĂŽt la sĂ©rie commencĂ©e Ă  l’est par le Jardin des Plantes et poursuivie par l’Esplanade des Invalides, puis le Champs-de-Mars. En revanche, c’est le seul espace vert de Paris dont les perspectives descendent jusqu’à l’eau. Et le seul qui englobe les berges du fleuve, comme une derniĂšre Ă©treinte, avant que la Seine s’échappe de Paris.

 

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DuraciĂłn
14,3 km
Distancia
116 m
Ascenso
125 m
Descenso
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Velocidad Media
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Altitud mĂĄxima
Margot de Manheulle

creado hace hace 5 años

Calidad de la ruta

Tipos de vĂ­a y superficies a lo largo de la ruta

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