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Cycling Route in Ivry-sur-Seine, ÃŽle-de-France Region, France

Parcours GEOVELO - Paris sur Seine

2
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14 km
Distance
116 m
Ascent
125 m
Descent
-:-- h
Duration
-- km/h
Avg. Speed
--- m
Max. Elevation

About This Route

Pirogue de Bercy et Port au Vin

Les premiers usagers de la Seine vivaient au Néolithique, entre 5000 et 2000 av. J.C. Des vestiges de leurs habitats ont été retrouvés à 4 mètres sous la berge lorsqu’on a réorganisé la zone du parc de Bercy. Six pirogues ont notamment été retrouvées et la mieux conservée faisait 6m de long et avait été creusée dans un seul et même tronc d’arbre. Ces premières embarcations de Seine sont aujourd’hui visibles – et sèches - au musée Carnavalet près de la Place de la Bastille. Le fleuve restera longtemps un moyen d’acheminer les marchandises à la capitale, notamment pour le commerce du vin. Les barriques, une fois achetées, étaient déchargées au port de Bercy, en dehors de Paris. La Ville devait d’abord percevoir l’octroi (la taxe sur l’entrée des marchandises dans ses murs). La maison de l’octroi est d’ailleurs toujours visible, c’est l’actuelle Maison du jardinage et on peut encore admirer les rails qui passent devant. Le parc de Bercy rassemble toute la zone du port au vin, y compris les derniers entrepôts visibles dans le Bercy Village. Au XIXe siècle, le commerce fut transféré vesr l’autre rive, sous l’actuelle université de Jussieu et sa faculté de médecine.

La Bièvre

De la Bièvre, ne subsiste dans Paris que des médaillons au sol pour rappeler son passage à chaque coin de rue. Originaire des Yvelines, elle se jetait dans la Seine au niveau du pont d’Austerlitz. La rue Buffon était ainsi le dernier tronçon de son cours. Au-delà, vers le sud, du 5e au 13e, elle sinuait dans la ville, contournant un certain nombre de collines, dont la fameuse Butte aux Cailles. Mais la rivière fut très vite un égout à ciel ouvert: On y jetait les ordures ménagères, les carcasses d’animaux et les teinturiers la polluèrent de leurs colorants. En été, le débit affaibli découvrait le lit de rivière qui empestait dans toute la zone. On décida alors de la couvrir sur toute sa longueur et d’en faire un collecteur d’égout.

Tour d’Argent / Pont de la Tournelle

Afin de protéger la ville le roi Philippe Auguste fait élever autour de la ville, un haut mur scandé de tours. A l’Ouest se trouve la forteresse du Louvre mais à l’Est rien. Sur chaque rive, la muraille s’achève au bord de l’eau par une tour. On choisit alors d’amarrer dans le fleuve une file de barques supportant une lourde chaîne tendue d’une rive à l’autre. Sur la rive sud, la tour s’appelle Saint-Bernard, comme un proche couvent. Bientôt, elle est intégrée à un château dit « de la Tournelle », nom qui passe ensuite au pont, construit et reconstruit sans relâche jusqu’à l’actuel (1923). Il porte une statue de sainte Geneviève, patronne de Paris, aussi blanche que l’était la tournelle médiévale. Cette dernière, avec son calcaire mêlé de mica, brillait tant au soleil qu’on l’appelait plus volontiers « Tour d’Argent ». Un nom qu’elle a légué au restaurant qui se dresse aujourd’hui à sa place.

Ile Louviers / Rives de Seine

Vous êtes ici sur la troisième des grandes îles fluviales de Paris. Elle était séparée de la rive droite par un petit bras de Seine, appelé le bras du Mail. Le parcours de celui-ci est encore visible dans le tracé du boulevard Morland, qui l’a recouvert à partir de 1840. Aujourd’hui on parle du quartier « de l’Arsenal » qui doit son nom à la présence du bâtiment militaire qui s’étendait le long de la seine D’ici et jusqu’au Pont-Neuf, s’étend la portion rive droite du parc des Rives de Seine, le dernier espace vert public aménagé par la Ville. Il redonne l’intégralité des berges aux piétons et cyclistes dans un site déjà classé Patrimoine Mondial de l’Unesco. Dans le passé, l’estacade, une structure en bois qui barait le bras du fleuve, reliait l’Ile Saint Louis (depuis le quai de Bethune) à l’Ile Louvier. Elle permettait également de rejoindre les très sélect bains Lambert, situés sous l’actuel hôtel et qui étaient amarés à l’estacade. En 1841 l’Ile Louvier est relié à la rive droite et l’estacade sera ensuite démolie en 1932.

Ports de Grève et Saint-Landry

Le tout premier port de Paris était sur la rive nord de l’île de la Cité, et portait le nom de Port Saint-Landry. Il s’étendait le long de l’actuel Quai aux Fleurs. Le site étant trop restreint, vers le milieu du XIIe siècle, le roi de France décida de relocaliser le principal port de la ville, à l’emplacement du quai de l’Hôtel-de-Ville. Il n’y avait alors pas de quai, mais une simple berge, montant en pente douce depuis le fleuve, qu’on appelait la Grève. Au-dessus de ce port pour le charbon ou le blé, s’ouvrait une esplanade, encore modeste : la Place de Grève (Place de l’Hôtel de Ville). S’y réunissent les marchands qui commerçent par le fleuve, les autorités de la ville qui surveillent et taxent ce trafic, et ceux dont les bras étaient disponibles pour le débardage et le transport. Si l’on était sans travail à Paris, « aller en Grève » disait-on. Bientôt « faire la Grève » signifie non plus « chercher du travail », mais, au contraire, le suspendre volontairement pour réclamer la défense d’anciens droits ou l’obtention de nouveaux.

Pont Neuf et la Samaritaine

Le Pont Neuf, avec ses 440 ans est en vérité le plus vieux pont de Paris. Construit en 1578, le pont est ouvert sur le paysage urbain et dispose de trottoirs incitant les parisiens à la promenade. D’ailleurs, dans les petites alcôves destinées au repos des piétons, des étals de commerces temporaires ne tardent pas à s’installer. A la sortie du pont, rive droite, s’élève entre 1608 et 1813 un grand édifice qui contient une pompe hydraulique, la pompe de la Samaritaine, qui captait l’eau du fleuve pour le renvoyer vers Le louvre et Les Tuileries. Ornée d’une histoire biblique elle montrait le Christ abreuvé à une fontaine par une femme de Samarie. Le nom sera ensuite repris par les grands magasins installés face au pont Neuf.

Pont Royal

Le Pont-Royal avec ses 333 ans se situe à l’endroit où un bac reliait les deux rives pendant la construction du palais des Tuileries. Ce bac sert à transporter les pierres de calcaire qui transitaient auparavant par le Port du Louvre. Avec le courant les accidents ne sont pas rares et Louis XIII finit par demander la construction d’un pont. Il s’agira dans premier temps d’un pont en bois, le Pont Rouge. Après avoir été réparé ou intégralement emporté par le fleuve, une construction plus solide s’impose. Le pont de pierre naît en 1689. Pendant longtemps, il sera le lieu de festivités parisiennes.

Pont Alexandre III

Construit pour l’Exposition Universelle de 1900, le Pont Alexandre III porte le nom du tsar de Russie. Les groupes sculptés au milieu du pont illustrent les nymphes de la Seine et celles de la Néva, le fleuve de Saint-Pétersbourg. Mais esthétique et politique masquent le véritable atout du pont : sa prouesse technique. Il est en effet le premier à enjamber la Seine d’une seule arche. L’arche unique avait toujours été une option mais pour compenser, on faisait des tabliers en dos-d’âne très incurvé. Impossible ici, une telle « bosse » aurait masqué l’élégant paysage alentours. On surbaisse donc l’arche, qui, quasi plate, nécessite des contrepoids colossaux. Ses fondations sont enterrées dans chaque rive à 19 m sous terre et fortement consolidées dans le sous-sol grâce à l’énorme masse des 4 pylônes surmontés de chevaux. Ils ne sont donc pas seulement là pour la galerie, mais bien des éléments structurels capitaux qui, habillés de lumière, passent incognito.

Pont de l'Alma

Ce pont est un site central dans l’histoire des rapports entre la ville et son fleuve. Il porte notamment, sur sa pile rive droite amont, la fameuse Statue du Zouave, qui sert aux Parisiens à évaluer les crues de la Seine (au-dessus des genoux, sortez les rames). Au pied du Zouave, le port de la Conférence accueille les bateaux-mouches, icônes de la vie du fleuve. Ces embarcations touristiques, apparues dans Paris dès 1867, naquirent pourtant aux chantiers lyonnais du quartier de la Mouche – d’où leur nom. Du pont, on peut aussi envisager les sites de deux pompes hydrauliques qui fournirent Paris en eau à partir de 1781. Créées par les frères Périer, elles étaient « à feu » (soit, à vapeur) et tiraient l’eau de la Seine pour consommation, après filtrage. La pompe du Gros-Caillou se trouvait rive gauche, au niveau de l’église dont on voit poindre la flèche. La pompe de Chaillot se trouvait rive droite, derrière la flamme de la statue de la Liberté. Elle était très mal placée, au débouché d’un grand égout. C’est dire combien l’eau puisée était totalement impropre à être bue. Sa consommation fut l’un des facteurs du choléra de 1832, qui fit, à Paris, 100 000 victimes en 7 mois. Après cela, plus question d’utiliser la Seine comme eau « potable ». L’on se mit à bâtir un réseau alimenté par les eaux propres des affluents du fleuve, puisés bien en amont de la ville.

Pont d’Iéna

Voici l’un des paysages de Seine les plus contrastés dans Paris. Au nord, la colline de Chaillot et ses 67 m ; au sud, la plaine de Grenelle. Ici, la Seine coule dans un lit plus profond que partout ailleurs dans Paris. Quand elle déborde, ce qui arrive régulièrement dans le passé, elle envahit la plaine en question et y dépose des couches de sédiments. Ce terrain régulièrement inondé n’est pas propice à l’habitat dense. Son urbanisation ne se fera que tardivement sur un sol dont les profondeurs restent spongieuses. Ainsi pour poser les fondations des piliers Nord et Ouest de la Tour Eiffel, il faut aller chercher le socle rocheux à 14 m sous la surface, bien au-delà du lit de la Seine. La profondeur sur fleuve attire ici les premiers essais de navigation à vapeur. La mise en œuvre en apparait dès 1780, dans les recherches du Français Claude Jouffroy d’Abbans, puis dans celles de l’Américain, Robert Fulton. Mais Jouffroy d’Abbans est marquis et les temps révolutionnaires font prendre en grippe son embarcation, le Pyroscaphe. Les autorités méprisent ce nouveau mode de propulsion. Et les démonstrations de Fulton au Trocadéro en 1803 ne plaisent pas plus au grand homme du moment, un certaine Napoléon B. Fulton repart en Amérique où sa technologie sera immédiatement exploitée. Quant à Jouffroy d’Abbans, son destin est malgré tout lié à la Seine, puisqu’il est victime du choléra de 1832, répandu en ville via la mauvaise qualité de l’eau tirée du fleuve et consommée sans précaution.

Ile aux cygnes

L’Île aux Cygnes est la troisième île de Paris. Mais c’est une ile artificielle, installée en 1825, là où la Seine est la plus large, pour créer, entre sa rive sud et la rive gauche un port protégé. Son nom vient d’une ancienne île de Paris, l’île des Cygnes, qui s’étendait entre le pont de l’Alma et la Tour Eiffel et qui disparait en 1812, lorsqu’on comble le bras qui la sépare de la rive. L’île aux Cygnes est remarquable par deux de ses ponts : En amont, le pont Bir-Hakeim, qui superpose un viaduc portant la ligne 6 du métro à une chaussée réservée aux piétons et aux voitures. A l'aval, le pont de Grenelle, célèbre pour sa réplique de la Statue de la Liberté. Elle regarde vers l’ouest, vers l’Amérique où était partie sa « grande sœur ». Celle du port de New York, elle, regarde vers l’est, vers le Vieux Monde où elle avait été conçue. On sait que la statue originelle fut offerte par la France aux Etats-Unis pour commémorer le centenaire de leur indépendance (1876). Les USA offrirent la statue de Grenelle à la France pour rappeler le centenaire de la Révolution française (1889). Ainsi faisaient assaut d’amitié mutuelle les deux seules républiques d’un monde occidental encore largement monarchique.

Parc André Citroën

La Seine, fleuve très sédimentaire, crée elle-même ses îles, en accumulant les particules apportées par son cours. Se forment alors des « monceaux » non submersibles, qui s’agrandissent ensuite en îles. Autrefois, il y avait, à cet emplacement, un nombre suffisant de ces « javiaux » ou « javels » pour que le village rive gauche prenne ce nom. Lorsque le chimiste Berthollet vint fonder hors de la ville, en 1777, une usine pour produire une « lessive » aux propriétés décolorantes, celle-ci prend tour naturellement le nom de « eau de Javel ». Ce n’est que le début de la vocation industrielle des lieux. En 1915, les usines Citroën s’installent, ici pour produire des munitions, puis, jusqu’en 1976, des automobiles. Le site industriel détruit, la friche est récupérée pour développer des équipements municipaux, dont le parc André-Citroën. C’est le dernier des parcs publics établis perpendiculairement au cours du fleuve : il clôt la série commencée à l’est par le Jardin des Plantes et poursuivie par l’Esplanade des Invalides, puis le Champs-de-Mars. En revanche, c’est le seul espace vert de Paris dont les perspectives descendent jusqu’à l’eau. Et le seul qui englobe les berges du fleuve, comme une dernière étreinte, avant que la Seine s’échappe de Paris.

 

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