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Cycling Route in Vanves, Île-de-France Region, France

Parcours GEOVELO - Maisons et ateliers d'artistes du 14 et du 15ème arrondissement

2
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9 km
Distance
76 m
Ascent
61 m
Descent
-:-- h
Duration
-- km/h
Avg. Speed
--- m
Max. Elevation

About This Route

Tardivement urbanisé, le sud de Paris a été plébiscité par une population aux ressources limitées, parmi laquelle de nombreux artistes. A partir de 1910 et encore plus pendant l’entre-deux-guerres, Montparnasse, Vaugirard, Montsouris furent le refuge de peintres, sculpteurs qui n’avaient pas les moyens de vivre ailleurs dans Paris. Ils ont souvent été fidèles toute leur vie aux demeures de leur début et ont fait du 14e et du 15e arrondissements de la capitale des repères d’ateliers, de maisons-musées et de viviers de souvenirs pour le passant (ou le cycliste) curieux.

La Ruche

La Ruche est fondée en 1902 par un sculpteur reconnu, Alfred Boucher, qui veut aider les futurs artistes dans leurs débuts difficiles. Dans les 140 ateliers du pavillon octogonal, passent à un moment ou un autre Modigliani, Brancusi, Fernand-Léger, Chagall…. Beaucoup sont des exilés juifs fuyant l’antisémitisme de leur pays. La réputation de la Ruche franchit les frontières. Ainsi, en 1912, Soutine débarque à Paris avec pour seule richesse un papier où est écrit « La Ruche ». Il y peint son fameux Bœuf écorché, dont le modèle a été trouvé aux abattoirs de Vaugirard, voisin de la cité d’artistes. Aujourd’hui, l’abattoir disparu a laissé place au Parc Georges-Brassens. La Ruche, elle, bourdonne toujours. Les façades et toitures du bâtiment sont inscrites aux monuments historiques. La Ruche a été de tout temps financée par un mécénat privé et des aides publiques. Aujourd’hui, la Fondation La Ruche-Seydoux, créée en 1985 grâce à la donation de Geneviève Seydoux et reconnue d’utilité publique en 1985, en assure la gestion et l’entretien.

ANTOINE BOURDELLE

A 25 ans, Bourdelle quitte Toulouse pour Paris et Montparnasse, quartier encore campagnard. L’actuelle rue Antoine-Bourdelle est alors une impasse. A ses débuts en 1893, Bourdelle travaille pour Rodin, puis le quitte pour affirmer son propre style. Il demeure et travaille ici, jusqu’à sa mort en 1929. Sa seconde épouse Cléo et leur fille Rhôdia œuvrent pour que le lieu ne disparaisse pas du fait de l’ouverture de la rue de Saxe. Grâce à un mécène et au directeur des Beaux-Arts, la Ville de Paris rachète terrain et bâtiments en 1949. Le tracé de la rue de Saxe est dévié. Devenue conservatrice du musée, Rhôdia vit ici jusqu’à sa mort en 2002, en veillant à la perpétuation de l’œuvre de son père. Le musée continue aujourd'hui encore d'accueillir le public.

AMEDEO MODIGLIANI

Ici au numéro 8 de la rue de la Chaumière, se trouvait l’atelier et le logement du peintre italien Modigliani, dit « Modi ». Un surnom qui sonne drôlement quand on connait le destin tragique des habitants de l’endroit. Modi s’installe ici en 1917 avec sa compagne et leur fille qui toutes deux s’appellent Jeanne. L’amante est surnommée « Coco », car sa peau laiteuse et sa chevelure sombre ont les couleurs de la noix de coco ! Ils ne quittent cet atelier qu’en 1920 suite à l'hospitalisation de Modigliani. A sa mort, Jeanne se défenestre, enceinte de 8 mois, ne pouvant envisager de vivre sans l'artiste.

VALENTINE & OSSIP ZADKINE, MUSEE ZADKINE

Ces deux-là sont un peu le Feu et la Glace : elle, peintre d’origine catalane, lui, sculpteur venu de la Baltique. Leurs horizons opposés en font d’excellents représentant de l’Ecole de Paris, ce vivier d’artistes accourus de toute l’Europe vers la France, pour créer librement. Valentine et Ossip se croisent à Montparnasse en 1919, se marient en 1920, s’installent dans la « maison blanche » de la rue d’Assas en 1928. Ils y restent 50 ans. Ils participent à l’intense émulation des cafés du carrefour Vavin : Le Dôme, La Coupole, Le Sélect. Chagall, Lipchitz, Modigliani, Soutine, Foujita, Picasso se réunissent volontiers chez les Zadkine, pour poursuivre leurs échanges tandis que Paris gît derrière un grand mur recouvert de lierre (Pierre Courthion). Aujourd'hui leur maison abrite le Musée Zadkine.

PABLO PICASSO

Dans la cour de cette cité d’artistes fondée en 1903, se trouvait le premier atelier de Picasso à Montparnasse (1911-1913). C’est une cité privée donc on ne peut pas franchir la grille mais on voit encore les bâtiments d’époque. Ici prit place l'histoire d’amour peu connue entre Eva Gouel et le peintre. Cette jeune fille frêle d’allure fut sa deuxième muse cubiste. Il ne la portraitura pas, mais elle fut tout de même présente dans les toiles peintes dans cet atelier via des mentions écrites telles que « Ma Jolie » ou « J’aime Eva ». Bien que Picasso l’ait vite trompée, il fut meurtri par sa mort en 1915. Les tableaux s’ornèrent alors du mort « Enfer », pour désigner la tuberculose, qui a emporté la jeune femme d’à peine 20 ans.

AMEDEE OZENFANT PAR LE CORBUSIER

L’atelier du peintre Ozenfant fut la première réalisation parisienne de l’architecte Le Corbusier. Tous deux faisaient partie des « Castors de Montsouris », collectif qui cherchait à promouvoir un art aux lignes simples mais visuellement puissant. Un peu comme les vrais castors font d’impressionnants habitats avec de modestes bois flottés. Pour répondre à Ozenfant qui défend le purisme en peinture, Le Corbusier lui crée une maison « ultra-cubiste ». Il donne un accent industriel à l’ensemble avec le toit en dents de scie : selon lui, l’atelier d’un peintre est bien l’usine où se produit l’art. D’autres traits présents ici deviendront la marque de fabrique du Corbusier : fenêtre en bandeau, toit-terrasse, façade libre (ouverte par des verrières). C'est aujourd'hui une maison privée.

GEORGES BRAQUE

Cette rue fut d’abord la rue du Douanier (métier officiel du peintre Henri Rousseau qui vivait dans le quartier). Elle est rebaptisée en 1976, pour rendre hommage à Georges Braque, qui y avait vécu pendant 35 ans (1927-1963). Il logea et travailla dans cette maison-atelier construite pour lui par Auguste Perret. Fidèle à son matériau favori, Perret établit ici une structure en béton armé qu’il remplit, de façon pimpante, de briques rouges. Rien de plus naturel pour le peintre cubiste que fut Georges Braque que d’habiter dans cette ambiance géométrique. Ne dit-on pas que c’est en voyant des petites maisons peintes par lui sous forme de carrés de couleurs vives que Matisse inventa le terme « cubisme ».

 

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